Bienvenue en terre d’agilité

Bienvenue en terre d’agilité

Bienvenue en terre d’agilité 1280 638 Philippe Baran

La période que nous vivons depuis plus d’un an a bouleversé notre rapport à l’inconnu. Face à un futur imprévisible, les organisations qui s’en sortent le mieux sont celles qui ont su développer des capacités d’innovation et de rebond pour saisir de nouvelles opportunités.

C’est devenu rapidement une injonction dans toutes les bouches. Après les années sur la quête du bonheur est venue la période de l’agilité, ultime clé pour faire face à la complexité croissante. Mais comment devenir agile quand notre cerveau est habitué à contrôler, planifier, anticiper ? N’y a-t-il pas là une incompatibilité qui entraîne stress et souffrance dans les équipes, en leur demandant plus d’agilité sans rien changer sur son management, ses objectifs, la façon même d’imaginer l’avenir ?

Voyage organisé ou aventure ?

Peut-on passer en un clic à une posture de voyage organisé à celle de voyage d’aventure ? Dans le premier cas, nous avons un leader qui veut maîtriser tous les imprévus, qui organise, prend des décisions pour réduire les écarts entre ce qui a été décidé et ce qui est vécu. Pas de place pour l’improvisation, car les participants ne le supporteraient pas, préférant se glisser dans le confort d’un programme formaté.

Dans la seconde posture, il est difficile de prévoir la météo, les pépins physiques, la casse du matériel, car tout peut arriver à tout moment. L’objectif n’est plus de pouvoir tout prévoir, mais de se préparer à vivre l’imprévu. Cela d’autres postures de lâcher prise, de présence, d’acceptation, d’écoute et de cohésion d’équipe. Chaque décision engage l’ensemble du groupe, et le leader est celui qui motive, crée du lien, fixe le cap, libère les talents en responsabilisant chacun.

La différence entre les 2 comportements repose sur la confiance dans l’inconnu, qui se construit sur plusieurs axes : la confiance dans ses compétences, dans les autres, dans son leader et surtout le plus important, la confiance dans la vie. C’est ce sentiment de certitude que je trouverai toujours la solution, que la vie me ne laissera pas tomber et me tendra la main face aux difficultés.

Choisir la bonne posture

Chacun est libre de choisir l’une ou l’autre de ces 2 formules. Le danger, c’est de garder une posture de voyage organisé dans un contexte de voyage d’aventure, et c’est souvent ainsi que surviennent les grandes catastrophes en montagne par ex. Et c’est un peu ce qui se passe dans de nombreuses organisations. Tout a changé dans notre environnement, on navigue dans le brouillard mais elles gardent la même façon de développer des projets ou de manager ses équipes. Le danger se rapproche et les premières victimes sont d’abord les collaborateurs.

L’injonction paradoxale d’agilité

Certains ont bien perçu ce risque, et se lancent dans un discours volontariste pour développer l’agilité, pour piloter dans l’incertitude. Cela peut passer par des conférences, des témoignages inspirants, des formations pour acquérir de nouvelles compétences. Mais désolé de vous le dire, ça ne marche pas comme ça, et on ne devient pas Mike Horn ou François Gabart derrière un écran d’ordinateur. Ce qui caractérise tous ces aventuriers, c’est d’abord le haut niveau de confiance ancré en eux pour rebondir aux situations les plus périlleuses.

Contrairement à l’idée reçue, nous ne manquons pas de confiance en nous. La confiance n’est pas quelque chose qui s’acquiert à l’extérieur, avec de nouvelles compétences à intégrer, de nouveaux outils. Car c’est le propre de l’homme de s’adapter à l’inconnu, c’est ce qui a permis à l’espèce humaine de survivre depuis des milliers d’années. Notre cerveau est câblé pour cela, avec un mode adaptatif extrêmement puissant.

Ce qui nous bloque

Nous ne manquons pas tant de confiance en nous que d’un manque d’accès à nos ressources. Nous avons tous un potentiel illimité de ressources pour nous adapter à l’inconnu, nous sommes tous des super agilitator en puissance ! Mais qu’est ce qui bloque cet accès pour développer une confiance illimitée ?

  • La peur qui se fonde sur des constructions mentales imaginaires
  • Nos conditionnements, nos croyances et certitudes, notre mode automatique qui est aussi le royaume de l’ego
  • Le bruit incessant, l’excès de communication, les réunions en boucle
  • La vitesse et la dictature de l’urgence qui font tourner de plus en plus vite cette petite roue avec son hamster dans notre tête

Coupez nos élastiques dans le dos

Plutôt que de chercher vainement de nouvelles compétences, il est bien plus efficace de regarder ce qui nous freine, ce qui nous empêche d’accéder à nos ressources illimitées et à portée de main. Les personnes qui réussissent, quelque soit leur domaine, sont celles qui se connecte à eux même, qui laissent jaillir cette source créatrice qui est un principe de vie.
Heureusement, il y a un chemin pour accéder à ses propres ressources, et il passe inévitablement par l’expérience vécue, par les ressentis, par le corps et les émotions, par l’ancrage dans le présent. Cette expérience va mobiliser l’intelligence du corps pour nous faire passer par plusieurs phases :

  1. Sortir de sa zone de confort et accueillir l’inconnu,
  2. Ralentir et faire silence,
  3. Ressentir son corps et débrancher le mental,
  4. Créer un espace pour laisser émerger une autre énergie, accepter le non-agir,
  5. Laisser faire la force de la vie, se connecter à ses intuitions,
  6. Observer, recevoir et choisir les nouvelles opportunités qui s’offre à nous.

Mobiliser l’intelligence du corps

Ce processus puissant demande un effort pour imprimer dans le corps et le cerveau de nouvelles émotions, créer de nouvelles synapses, agir sur notre plasticité neuronale, pour enrichir son propre album photo émotionnel. Plus notre album photo émotionnel est riche, plus nous sommes capables d’improviser dans l’inconnu. Quand il est faible, notre cerveau va se réfugier dans ce qu’il connaît déjà et ce qu’il maîtrise, au risque de s’enfermer dans des boucles de répétition.

Chacun peut vivre ces expériences de différentes façons, à travers la musique, la danse, la peinture ou toute autre forme artistique qui va l’emmener à vivre ce même processus. Chez Nouvelle Trace, nous avons choisi d’utiliser notre passion du voyage, de la découverte pour vivre ces étapes de la transformation.

La marche et le contact avec la nature est un formidable moyen pour expérimenter une autre façon de vivre l’inconnu, pour se connecter et exprimer ses ressources, pour renforcer son adaptation à l’imprévisible.

4 expériences inédites pour vivre le changement comme une aventure :

  • Un test agilité basé sur les dernières avancées en neurosciences. Il vous permettra d’identifier ce que vous devez libérer, débloquer pour laisser exprimer vos ressources.
  • Le chemin des Possibles : partir marcher pendant 3 jours en Aubrac sur le chemin de Saint Jacques pour lâcher prise, pour se reconnecter à sa nature profonde et ouvrir de nouveaux possibles.
  • Voyager en terre inconnue : une immersion nature de 2 jours dans la réserve des plateaux du Vercors pour se confronter à l’inconnu, mobiliser son potentiel et celui des autres.
  • Atelier confiance : une demi-journée dans le parc de la Tête d’or pour renforcer sa confiance en soi en marchant, ressentant, partageant et en mobilisant une énergie insoupçonnée.

Notre cerveau est déjà prêt pour nous permettre de résoudre les défis qui nous attendent, pour créer un monde à réinventer, pour marcher en confiance vers un futur imprévisible. Il attend juste que l’on enlève quelques couches qui l’empêche de fonctionner normalement, que l’on arrête tous ces films que l’on se passe en boucle toute la journée, que l’on se mette enfin à laisser agir la vie qui est en nous.